SOUTENIR L'ACTION D'AIDE ET D'ACCOMPAGNEMENT DES FEMMES MALADES DE L'ENDOMÉTRIOSE EN CÔTE D'IVOIRE
Environ 30 à 50% des patientes de l'endométriose ont un problème d'infertilité, ce qui pose un énorme problème au sein d'un couple désireux d'avoir des enfants.
Comme vous pouvez vous en douter, en Côte d'Ivoire, parler de cette maladie est tabou.
Le principal symptôme reste la douleur dans les 3/4 des cas, comme les douleurs pendant les règles, pendant les rapports sexuels et bien d’autres encore qui dépendent
de la localisation des lésions d’endométriose.
Le 2ème symptôme est l'infertilité dans 30 à 40% des cas, l’endométriose est d’ailleurs la 1ère cause d’infertilité chez les femmes.
Cette maladie reste encore malgré tout mal connue du grand public mais aussi du corps médical, c’est pourquoi il existe encore un délai moyen de 7 ans entre les premiers symptômes et
le diagnostic.
Ensemble, nous allons aider à ouvrir la parole de femmes mais aussi des hommes.
Je souhaiterai que vous puissiez nous accompagner.
Une Association va être prochainement créée à Abidjan.
En attendant, si vous le souhaitez, vous pouvez aussi le faire...
En Côte d'Ivoire, environ 30 à 50% des patientes de l'endométriose "SOUFFRENT" ont un problème d'"INFERTILITÉ", ce qui pose un énorme problème au sein d'un couple désireux d'avoir des enfants.
L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus. Sous l’effet des hormones (oestrogènes), au cours du cycle, l’endomètre s’épaissit en vue d’une potentielle grossesse, et s’il n’y a pas fécondation, il se désagrège et saigne.
Or chez 10 % des femmes, le tissu endométrial qui se développe hors de l’utérus n’est pas détruit et se greffe sur les organes et provoque alors des lésions, des adhérences et des kystes ovariens, (endométriomes). C’est là que cela devient une « endométriose ».
Cette « colonisation », si elle a principalement lieu sur les organes génitaux et le péritoine, peut fréquemment s’étendre aux appareils urinaire, digestif, et plus rarement pulmonaire (diaphragme). On a même rencontré de très rares cas d’endométriose au cerveau.
On a même coutume de dire qu’il n’y a pas une mais “des” endométrioses car cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une femme à l’autre… Il
n’existe pas de certitudes concernant l’endométriose si ce n’est qu’elle revêt différentes formes à différents endroits selon différentes proportions d’une femme à l’autre.
Les médecins se veulent rassurants : dans 1/3 des cas, l’endométriose ne se développe pas, stagne, voire régresse grâce au traitement (médical ou chirurgical) ou de façon spontanée,
notamment pour les formes superficielles.
Cependant, on sait aussi que certaines endométrioses vont évoluer vers des formes sévères dont la prise en charge est complexe et relève de la multidisciplinarité. C’est là tout l’intérêt
d’un diagnostic le plus précoce possible, pour éviter une potentielle aggravation des symptômes et une détérioration de la qualité de vie.
Source : endofrance.org
Notre Association AVECI et Mademoiselle Victoire Carole Abou